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la géographie au cœur du Québec
À propos de nous
Créé en 2014, suite à la dissolution de l’Association professionnelle des géographes du Québec (APGQ), le Regroupement des géographes du Québec (RGQ) s'est donné comme objectif de faire la promotion de la recherche, de l’enseignement et de la pratique professionnelle de la géographie au Québec. Le Regroupement compte aujourd'hui près de 100 membres.
De plus, il a comme mission de défendre les intérêts des géographes québécois et de contribuer aux débats publics sur des enjeux d’intérêts pour les géographes du Québec. Le RGQ souhaite également favoriser les échanges entre les chercheurs, les professionnels, les enseignants, les diplômés et les employeurs potentiels ou la société, dans son ensemble.
Le RGQ est un organisme à but non lucratif qui agit comme division régionale de l’Association canadienne des géographes (ACG). Toutefois, le RGQ possède ses propres statuts et règlements, un comité exécutif distinct, un budget autonome et il est libre d’organiser toute activité sociale ou scientifique qui lui semble appropriée pour la promotion de la géographie et/ou des géographes du Québec.
Nouvelles
Quand la géographie permet d'éclairer notre compréhension de l'actualité politique
Le professeur en géographie de l'Université Laval et spécialiste des questions géopolitiques Frédéric Lasserre démêle pour nous les notions de frontières naturelles, artificielles et légales : « Les frontières artificielles sont la norme dans le monde. Elles se distinguent des frontières naturelles, plus rares, comme un fleuve ou une chaîne de montagnes, par exemple. » Elles n'en sont toutefois pas moins légales, parce qu'enchâssées dans des traités bilatéraux.
D'ailleurs, une frontière n'est jamais réellement « naturelle ». Elles découlent de décisions politiques qui font de formes paysagères (chaîne de montagne, cours d'eau, etc.) de simples supports physiques qui en rappellent le tracé.
Lisez plus à ce sujet dans La vérif de Radio-Canada: "La frontière canado-américaine est « artificielle », mais pas moins légale"